Je ne sais pas dessiner … je ne suis pas une artiste … c’est trop moche ce que je fais … ça te parle ? Justement j’avais envie de refaire une petite piqûre de rappel pour t’aider à surmonter ces croyances qui te limitent dans ta progression.
Mais petite anecdote pour commencer… Est ce que je t’avais dit que j’étais très mal placée pour parler de ce sujet ?! Pourquoi ? Parce que j’ai grandi dans une famille d’artistes. 
Un mère peintre formée aux beaux-arts capable de restaurer une Eglise façon renaissance et un père architecte capable de reproduire fidèlement un Mondrian ou un Picasso juste pour décorer son salon 
Ca met la pression et je t’assure que je n’ai jamais pour autant pensé qu’il fallait que je sache super bien dessiner, ou représenter des choses de façon réaliste pour faire mon métier de facilitatrice graphique. Bien au contraire…. 
#1 : Nul besoin d'être un.e artiste
Mets toi dans la peau d’un sketchnoteur qui va scriber 3 conférences en une matinée? A quelle qualité ferais tu spontanément appel en premier si tu devais choisir: 1. des talents de portraitiste ? 2. des talents de calligraphe ? 3. des talents de synthèse et de représentation schématique ?
Les artistes font appel à des techniques pointues et de manière plus élaborée que ce que nous faisons en tant que penseur.se visuel.le. Mais nos objectifs sont radicalement différents.
Etre penseur visuel ou praticien de la visualisation a pour objectif premier de communiquer de façon visuelle des informations complexes, alors que l’artiste lui chercher à susciter l’émotion, à véhiculer un message, à traduire la beauté, la laideur, l’émerveillement etc.
Le penseur visuel a plus besoin à mon sens de capacité d’écoute, de synthèse et de modélisation que de capacités artistiques. L’un n’excluant pas l’autre pour autant.
Libère toi si tu le peux de cette exigence de l’esthétique dans tes réalisations, c’est un + certes mais c’est loin d’être la qualité première à avoir quand tu sketchnotes.
#2: Nul besoin d'être réaliste
Tels les mots dans un dictionnaire, le penseur visuel utilise son propre langage des signes. Des signes qui ont déjà – pour beaucoup – une signification commune.
C’est pourquoi il n’est pas nécessaire de représenter un pictogramme – comme par exemple une pomme ou un ordinateur – de façon réaliste.
Une représentation schématique, avec quelques traits bien placés suffira à en faire comprendre sa signification.
#3: Une image ne vaut - pas toujours - mieux que 1000 mots
Le dessin c’est aussi des lignes, des lettres, des vecteurs… ce n’est pas seulement des pictos.
J’insiste d’ailleurs souvent sur ce concept dans mes formations: un picto seul peut signifier 1001 choses. Et l’objectif d’une sketchnote c’est justement de modéliser / synthétiser un contenu complexe et d’en communiquer le sens de façon adéquate, impactante et pertinente. Mais parfois, on se perd en images… on essaie de faire des choses assez détaillées et complexes, mais uniquement avec des pictos associés les uns aux autres – et le résultat c’est que personne ne comprend ce qu’on a voulu dire.
C’est pour cela, que j’invite les personnes qui suivent mes programmes, à toujours porter attention à l’équilibre entre l’image et le texte. A faire en sorte que l’image réhausse la compréhension de l’information mais ne la remplace pas pour autant, au risque – sauf à être aussi doué que Adrien Liart Sketchnotes – de véhiculer plus de confusion et d’incompréhension que de clarté.
C’est une question d’équilibre.
Mon conseil si tu débutes 💡
Accompagne tes prises de notes synthétiques de pictos simples pour en faciliter la compréhension et le sens, mais ne fais pas l’inverse: tout dessiner sans mettre de l’information textuelle.
Tu as envie d'aller + loin ?🚀
Rejoins le programme Sketchnoting Les Fondamentaux ou une de mes formations en présentiel pour déployer tes ailes visuelles. Je t’accompagne notamment à prendre confiance dans ce programme dans ta capacité à faire.
